La psychologie positive booste le monde du travail
Je vais bien, tout va bien…
Amenée sur le devant de la scène par Martin Seligman au début des années 2000, la psychologie positive est définie comme étant « l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des gens, des groupes et des institutions ».
Elle ne se limite donc pas à l’épanouissement personnel mais englobe également les relations interpersonnelles et, à un niveau plus macro, la composante sociale et politique de la société en identifiant les facteurs sociaux du mieux-vivre ensemble.
Découvrez vos forces pour conjuguer optimisme et performance
Nous disposons tous d’aptitudes naturelles que nous utilisons dans la sphère professionnelle ou privée. Mais en avons-nous une perception exacte ? Ces forces de caractère, qui se traduisent dans nos façons d’agir, de penser et de ressentir, sont-elles équivalentes à nos compétences ? Relèvent-elles des soft skills ?
Découvrir l’impact de leur mobilisation dans le champ professionnel permet de renouveler notre approche de l’efficacité, du bien-être au travail et de la performance.
La formulation positive, la clé du succès !
Notre cerveau est souvent traversé par des pensées négatives: « Je suis incapable de faire cela », « je vais encore échouer », « je suis nulle »… Ces pensées alimentent nos peurs, polluent nos émotions, et ont un impact négatif sur notre comportement ainsi que sur notre attitude. Pour poursuivre nos rêves, atteindre nos objectifs et changer nos modes de communication, il est donc essentiel de développer un esprit positif.
Apprenez à parler du verre à moitié plein !
Une personne non affirmée pense d’abord aux reproches qu’on va lui faire. Et elle ne gardera en tête que ces aspects négatifs. Du coup, dans la discussion, elle s’exprimera aussi avec des tournures négatives : « Je n’ai pas fini ce que tu m’as demandé. », « Le projet ne s’est pas mal passé. », « Je ne parle pas très bien anglais. »
N’utilisez plus ces formulations négatives, c’est du sabotage !
Elles vous dévalorisent, et oublient de mentionner tous les efforts que vous avez faits, et que vous pouvez faire.
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Une formulation négative attire l’attention de votre interlocuteur sur les aspects négatifs.
Celui-ci peut même oublier les points positifs d’un même fait.« Je n’ai pas fini ce que tu m’as demandé. » => « J’ai réalisé 95% de ce que tu m’as demandé. »
« Le projet ne s’est pas mal passé. » => « J’ai réussi le projet que tu m’as confié. »
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Si vous formulez les faits de façon négative, vous mettez votre interlocuteur dans de mauvaises dispositions, émotionnelles et mentales.
« Je n’ai pas le temps.» => « J’ai une autre priorité, je te consacrerais du temps à telle heure. »
« Non, on a toujours fait comme ça, on continu.» => « Ok, c’est une autre manière de faire, voyons en les avantages et inconvénients. »
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Véhiculer une attitude positive et stimulante, encourage l’action et l’initiative
« Ce n’est pas mon problème », « Je ne suis pas payé pour cela.» => « Ok mais compte-tenu des tâches A, B et C dont je dois m’occuper, laquelle puis-je mettre en attente pour effectuer cette nouvelle mission ? »
« Impossible » ou « Je ne peux rien y faire.» => « Je vais revérifier. Discutons ensemble des possibilités dans ce contexte. »
« Vous auriez dû… » ou « Vous auriez pu...» => « La prochaine fois, mettez-moi au courant le plus rapidement possible afin d’anticiper la mise en place des solutions. » ou « A l’avenir, je propose…»
En conclusion
Le progrès nous inonde d’informations qu’il nous faut gérer. Il est indispensable de connaitre ses priorités, ses forces et faire évoluer nos modes de communication.
Tentons de retrouver notre équilibre et notre puissance dans l’action. Si nous rencontrons des difficultés, osons en parler, expliquons nos besoins et partageons avec ceux qui nous entourent.