Au cours de leur vie entrepreneuriale, les créateurs et les chefs d’entreprise se voient confrontés à de nombreuses problématiques. La plus dangereuse d’entre elles est la mauvaise gestion de leur trésorerie, celle-ci peut constituer un réel obstacle devant la réussite et la pérennité de leur activité.

La trésorerie est la liquidité disponible en caisse et sur les comptes bancaires. Elle est déterminée par différence entre ses encaissements (chiffre d’affaires encaissé, subventions reçues, etc.) et ses décaissements (achats décaissés, loyers, charges salariales, etc.).

Le résultat de cette différence, c’est ce qu’on appelle le solde de la trésorerie. Il peut être débiteur si les encaissements dépassent les décaissements, et créditeur dans le cas contraire. Ce solde peut être suivi d’une manière journalière ou périodique (mensuelle, trimestrielle, ou annuelle).

Pour une bonne gestion, il faut savoir maîtriser le décalage du besoin en fonds de roulement (BFR), placer ses fonds ou établir un plan de trésorerie.

Les principaux facteurs qui génèrent une trésorerie négative sont :

• Les investissements sous-financés
• La sous-activité
• Et, certainement le principal, celui du retard subi par les encaissements des factures clients, la rotation des stocks, et le règlement rapide des dettes à court terme. Pour optimiser cela, pensez à :
• améliorer votre capacité de négociation et négocier les délais de règlements clients (si possible des acomptes) et les délais de paiement fournisseurs ;
• relancer au plus près vos clients ou faire appel au service de recouvrement des créances ; éventuelle mise en place de l’escompte ;
• optimiser vos stocks (exemple : limiter le niveau des stocks et optimiser le délai de livraison)
• en dernier recours, recourir à l’affacturage pour un encaissement immédiat des créances ;

Si vos difficultés persistent toujours, négociez un crédit à court terme auprès de votre banque afin d’optimiser le coût de financement.