QUEL RÉGIME D’IMPOSITION POUR LES DIVIDENDES ?

Les dividendes et autres produits assimilés perçus par les contribuables personnes physiques sont imposés au prélèvement forfaitaire unique de 30 %.

LE PRINCIPE : Une imposition au prélèvement forfaitaire unique (PFU)

Le PFU permet d’imposer forfaitairement au taux de 30 % (12,8 % d’IR et 17,2 % de prélèvements sociaux) :

  • les dividendes, acomptes sur dividendes, distributions de réserves, boni de liquidation, etc. ;
  • les dépenses non engagées par la société dans son intérêt direct, mais dans celui de dirigeant ou d’associé, et qualifiées de distributions à l’occasion d’un contrôle fiscal (dépenses somptuaires, distributions déguisées ou occultes, avances et prêts aux associés).

UNE OPTION POSSIBLE pour une imposition au barème de l’IR

Lorsqu’il y trouve un intérêt (notamment lorsqu’il est déjà soumis à un taux marginal d’imposition de 30%) le contribuable a le choix d’opter (en cochant la case 2OP) pour l’imposition de ces revenus au barème progressif de l’impôt sur le revenu après application d’un abattement de 40%. Par ailleurs, les dividendes étant soumis au barème progressif, la CSG acquittée est imputable à hauteur de 6,8 % sur le revenu global imposable de l’associé qui les perçoit.

Un prélèvement à la source non libératoire dans tous les cas

Quel que soit le mode d’imposition choisi, les revenus distribués perçus par des personnes physiques fiscalement domiciliées en France demeurent soumis :

  • à un prélèvement forfaitaire de 12,8 %, à titre d’acompte non libératoire de l’impôt sur le revenu ;
  • aux prélèvements sociaux de 17,2 % payés à la source.

Peuvent toutefois être dispensées de l’acompte au titre de l’impôt sur le revenu, les personnes physiques dont le revenu fiscal de l’année N-2 est inférieur à :

  • 50 000 € pour une personne seule ;
  • 75 000 € pour un couple soumis à l’imposition commune (mariés ou pacsés).

Le choix des modalités d’imposition de vos dividendes n’est pas neutre.